samedi 8 juillet 2017

Sei Shônagon, femme d'esprit à la cour d'Heian





Sei Shônagon, Katsushika Hokusai (1760-1849)



Possiblement née en 965, la dame de cour Sei Shônagon est à l’origine des Notes de chevet, une œuvre majeure de la littérature de son temps.


Une cour d’esthètes


L’époque Heian, cette « ère de la paix et de la tranquillité », s’étend de 794 à 1185. La domination du pouvoir impérial sur l’archipel est plus ou moins bien établie, les conflits se font rares malgré des guerres civiles. Les nobles de la nouvelle capitale, Kyôto, vivent dans un microcosme voué à la recherche du raffinement esthétique. La poésie devient notamment un moyen de se distinguer socialement, de nouer des intrigues amoureuses et joue également un rôle dans les cérémonies de fiançailles et de mariage.

C’est dans ce contexte que certaines poétesses et femmes lettrées parviennent au sommet de leur renommée dans une époque qui respecte leur mérite littéraire. Le chinois est la langue  de l’administration et reste avant tout utilisée par les hommes. Les femmes, elles développent la langue japonaise et contribuent à lui donner ses lettres de noblesse en littérature par leurs journaux intimes, poèmes et romans.

Néanmoins, ces nobles dames mènent une existence oisive, dissimulées à l’ombre des stores, ou kichô, contrairement aux femmes de la classe guerrière dont le pouvoir s’accroît en province. L’idéal pour la femme de cour est avant tout la délicatesse et la sensibilité. Leurs longs cheveux tombent en cascade à leurs pieds et elles sont vêtues de robes superposées dont l’agencement est extrêmement important. Leur visage est fardé de blanc et leurs dents sont noircies.

Bien qu’éduquées, elles se consacrent aux arts car le pouvoir politique leur échappe. Si elles ont droit à leur part de l’héritage et possèdent leurs propres demeures, leur existence est loin d’être dénuée de traquas. Cette société polygame autorise un homme à avoir plusieurs épouses et à leur rendre visite selon son bon vouloir. Certaines œuvres de l’époque, telles que le Journal d’une éphémère écrit par la mère de Michitsuna ou le Dit du Genji de Murasaki Shikibu évoquent les souffrances qui découlent de ce système et des attentes déçues des femmes. De même, il leur faut trouver des subterfuges pour pallier les contraintes de cette vie choyée mais monotone : fêtes du Nouvel An, observation des lucioles en été, jeux avec les chats…

Femmes de cour écrivant un jour de neige (1886), Yôshû Chikanobu (1838-1912)



Une femme indépendante


La vie de Sei Shônagon avant d’arriver à la cour est très peu connue. Le nom sous lequel elle est désignée dans cet article est celui qui lui a été donné pendant cette période. Shônagon signifie en effet « troisième sous-secrétaire d’état » et n’a dans ce cas qu’une valeur symbolique car il fait peut-être écho à un poste occupé par l’un des proches masculins (le père ?) de la dame, comme c’est par exemple le cas pour la poétesse Izumi Shikibu dont le mari avait été gouverneur de la province d’Izumi. « Sei » est la lecture chinoise du premier caractère du nom de la famille l’ayant élevée : Kiyowara. Son véritable prénom était peut-être Nagiko.

Née vers 965, elle grandit dans une famille de poètes, descendant d’ailleurs du prince impérial Toneri, auteur de la chronique du Nihonshoki. Son père serait un homme de la noble famille des Fujiwara mais elle aurait été adoptée par Kiyowara Motosuke. Sans doute suit-elle dans sa jeunesse son père adoptif lequel est nommé gouverneur de plusieurs provinces. C’est possiblement dans ce milieu familial qu’elle se forge une culture littéraire impressionnante. Non contente de maîtriser la littérature japonaise classique, Sei Shônagon s’intéresse également aux textes chinois traditionnellement réservés aux hommes et fait là-aussi montre d’une maîtrise très étendue.

À 16 ans, elle épouse un homme de l’illustre famille des Tachibana, mais cette vie ne convient pas à la personne vive et ambitieuse qu’elle est. Une opportunité se présente néanmoins : Fujiwara no Michitaka, le régent (kanpaku) de l’époque, appartenant à cette puissante famille ayant mis le pouvoir impérial sous tutelle et père de la princesse Sadako, (également appelée Teishi) l’épouse de l’empereur Ichijô, cherche une dame d’honneur lettrée pour servir sa fille. Sei Shônagon accepte et quitte donc son mari et son fils pour de prendre son poste à la cour vers 990.


Au service de l’impératrice


Sadako/Teishi est alors encore adolescente. Il ressort des Notes de chevet que Sei Shônagon vouait à sa maîtresse beaucoup de respect et d’estime. Elle raconte d’ailleurs dans ses écrits que :

« Quand je commençais d’aller au palais de l’Impératrice, tant de choses me remplissaient de confusion que je n’en savais plus le nombre; et j’étais toujours près de pleurer. (…) Je me tenais derrière le paravent de trois pieds, auprès de Sa Majesté, qui prenait des peintures et daignait me les montrer. Mais malgré toute sa bienveillance, je n’osais pas même avancer la main pour prendre ces feuilles de papier, mon embarras était extrême ».

Si cette extrait dévoile une femme émotive et vulnérable et nuance le portrait qui a jusque-là était fait de la dame, Sei Shônagon reste connue en tant que personnalité affirmée, fière de ses connaissances et pourvue d’un sens de la répartie certain. Ainsi, sa carrière à la cour devient-elle très vite couronnée de succès : elle sait s’attirer les grâces des grands personnages et excelle aux jeux d’esprits auxquels ceux-ci se livrent, ne se privant pas de consigner dans ses Notes ses éclatantes réussites : 

« Ce jour-là, une neige épaisse couvrait le sol; contre l’habitude, on avait baissé les fenêtres de treillis, et les dames, rassemblées autour de l’Impératrice, attisaient le feu dans le brasier carré, tout en bavardant.
“Shōnagon, me demanda ma maîtresse, comment est donc la neige sur le pic de Kōro ?
Je relevai la fenêtre et je roulai le store bien haut. Sa Majesté sourit ; toutes les autres dames connaissaient comme moi la poésie à laquelle j’avais pensé ; certaines l’avaient même traduite en vers japonais. Pourtant, elles n’avaient pu s’en souvenir sur-le-champ.
“Vraiment, dirent les gens, Sei Shōnagon est la personne qu’il faut pour servir une Impératrice comme la notre ! ” »

L’échange peut paraître complètent obscur au profane mais Sei Shônagon vient tout simplement de décoder une allusion à une des œuvres du poète chinois Po Kyu-yi qui contient le vers suivant : « La neige sur le pic de Hiang-lou (Kôro en Japonais), je la vois en relevant le store de bambou ». Sei Shônagon est d’ailleurs elle-même poétesse, son talent a été couronné par la sélection d’un de ses waka (poèmes courts) dans l’anthologie des Cent poètes et un poème composée au XIIIe siècle et devenue un classique de la littérature japonaise, elle sert par exemple de base pour le jeu de cartes du karuta.



Dans les profondeurs 

de la nuit l'imitation du chant du coq 
ne me trompera pas. 
Le rendez-vous de la nuit 
et des convenances vous retiendra à la douane d'Osaka 


Ce poème fait allusion à l’histoire d’un empereur chinois qui s’est échappé de prison grâce à un complice imitant le chant du coq pour faire croire que le matin était venu et signaler au gardien qu’il fallait ouvrir la barrière d’une douane. Il s’agit d’un échange entre elle et un amant qui s’apprête à partir après avoir entendu le chant du coq. Sei Shônagon demande alors « n’est-ce pas un chant imité ? » et son amant de lui répondre : « Non c’est le chant d’Ôsaka », puisqu’Ôsaka contient le mot « rencontre ». Elle lui répond alors par ce poème.

Sei Shônagon (1885), Yôshû Chikanobu (1838-1912)


À l’aise avec les codes et les règles de la cour, elle échange des poèmes galants avec les hommes qui la courtisent et connaît quelques amants. Cependant, une forte personnalité comme la sienne ne suscite pas que l’admiration, son côté direct, son manque de modestie dans l’étalage qu’elle fait de ses connaissances, notamment en littérature chinoise, lui attirent un certain nombre de calomnies. Sa contemporaine Murasaki Shikibu, pourtant elle aussi victime de semblables ragots,  écrit dans son journal intime à son sujet :

« La dame Sei Shonagon est une personne très orgueilleuse. Elle a une haute opinion de sa valeur et répand partout ses écrits chinois. Pourtant, si nous l’étudiions de près, nous trouverions qu’elle est encore imparfaite. Elle s’efforce d’être exceptionnelle, mais, naturellement les personnes de ce genre vous offensent et finissent par s’attirer des déboires. Celle qui est trop richement douée, qui s’abandonne trop à l’émotion, alors même qu’elle devrait faire preuve de réserve, perdra, malgré elle, le contrôle d’elle-même. Comment une personne aussi vaniteuse et aussi insouciante pourra-t-elle finir ses jours dans le bonheur ? ».

Ce commentaire acide est néanmoins à contextualiser. Murasaki Shikibu est au service de Shôshi, l’impératrice ayant succédé à Teishi. Sa présence dans la suite de l’impératrice sert d’ailleurs le même but que celle de Sei Shônagon : la magnifier par la présence d’une dame cultivée. Murasaki Shikibu écrit pour célébrer sa maîtresse, elle cherche peut-être ainsi à déprécier la suite de la femme ayant précédé cette dernière. Qui plus est Murasaki  Shikibu avait peut-être conscience qu’elle allait être sans cesse ramenée et comparée à Sei Shônagon alors qu’elle écrivait son roman le Dit du Genji. Il est également possible d’ajouter que Sei Shônagon se moque dans les Notes de chevet de la façon dont le mari de Murasaki Shikibu s’était vêtu pour un pèlerinage. Quoi qu’il en soit, il reste que c’est grâce à cette œuvre que Sei Shônagon passe à la postérité.


Les Notes de chevet


Celles-ci sont probablement commencées peu après l’arrivée de Sei Shônagon à la cour et ont été continuées peu après 1001, année de la mort de l’impératrice Teishi. Pour ce qui est de la genèse de son œuvre, la dame raconte que :

« Un jour, le Ministre du centre ayant rapporté à l’Impératrice toute une liasse de papier, Sa Majesté demanda : Que faudrait-il écrire là-dessus ? On a déjà copié, par ordre de l’Empereur, le livre des « Mémoires historiques » ” . -Moi dis-je alors, je ferais de ces feuilles un carnet de chevet. -Eh bien prenez-les ! répondit ma maîtresse. Elle me donna tout ce qu’elle avait reçu, et je me mis en devoir d’employer complètement cette inépuisable quantité de papier en y notant les faits étranges, les choses du passé, les autres, quelles qu’elles fussent ».

Le titre japonais de l’œuvre est Makura no shôshi, dans cet extrait Sei Shônagon répond en vérité  qu’elle fera de la liasse de papier un makura, soit un oreiller ou plus précisément une pièce de bois permettant de soutenir la tête des femmes pour les empêcher de gâcher leur coiffure. Il s’agit d’une œuvre inclassable qui se rapproche du journal car Sei Shônagon y raconte des épisodes de la vie à la cour, elle y dépeint également ses contemporains, le monde qui l’entoure, dresse des listes de monuments et de lieux, évoque son ressenti, ce qui l’émeut ou la hérisse… Tantôt acerbe, elle apparaît en effet comme une personne à la répartie aiguisée, elle se montre aussi sensible, réceptive à la beauté du monde et capable de s’émouvoir d’un rien. La lecture de ces écrits offre un voyage dans le temps, préserve la voix d’une femme ayant vécu à une époque ancienne qui nous parvient et nous permet de la découvrir dans son individualité humaine et complexe :

« Au printemps, c’est l’aurore que je préfère. La cime des monts devient peu à peu distincte et s’éclaire faiblement. Des nuages violacés s’allongent en minces traînées. En été, c’est la nuit. J’admire, naturellement, le clair de lune; mais j’aime aussi l’obscurité où volent en se croisant les lucioles. Même s’il pleut, la nuit d’été me charme. En automne, c’est le soir. Le soleil couchant darde ses brillants rayons et s’approche de la crête des montagnes. Alors les corbeaux s’en vont dormir, et en les voyant passer, par trois, par quatre, par deux, on se sent délicieusement triste. Et quand les longues files d’oies sauvages paraissent toutes petites ! C’est encore plus joli. Puis, après que le soleil a disparu, le bruit du vent et la musique des insectes ont une mélancolie qui me ravit. En hiver, j’aime le matin, de très bonne heure. Il n’est pas besoin de dire le charme de la neige; mais je goûte également l’extrême pureté de la gelée blanche ou, tout simplement, un très grand froid; bien vite, on allume le feu, on apporte le charbon de bois incandescent; voilà qui convient à la saison. Cependant, à l’approche de midi, le froid se relâche, il est déplaisant que le feu des brasiers carrés ou ronds se couvre de cendres blanches ».

Si le titre suppose un usage privé, il s’agit néanmoins d’une œuvre semi-publique. En effet elle témoigne dans ses écrits que son entourage connaît l’existence des Notes et lui demande d’y transcrire tel ou tel élément. De même, Sei Shônagon use des mots avec précaution et choisit ce qu’elle narre, elle n’y mentionne par exemple pas le décès de son impératrice et ne révèle que certains éléments de sa vie privée. Elle raconte d’ailleurs que le gouverneur d’Ise lui avait volé ses écrits afin de les lire, avant de les lui restituer, et en conclut d’ailleurs : « C’est, je pense, à la suite de cet accident que débuta la carrière de mon livre ». Cependant, elle semble à l’origine avoir voulu garder ses Notes pour elle et regretter leur renommée.


Le déclin


La mort de Michitaka, le père de Teishi, porte un coup à la situation de celle-ci et de sa suivante. Commence alors un conflit entre les différentes factions des Fujiwara pour le contrôle du pouvoir. Teishi est devenue nonne après la mort de son père, cependant elle donne naissance à une fille et revient donc à la cour. Qu’importent les aléas de la fortune de sa maîtresse, Sei Shônagon ne quitte pas son côté.

Pourtant, l’ambitieux Fujiwara no Michinaga qui ambitionne de devenir régent, réussit à faire accéder sa fille Sôshi (au service de laquelle entre plus tard Murasaki Shikibu) à la dignité d’épouse impériale en 999 : la cour possède désormais une seconde impératrice. Si Teishi donne pourtant entre temps naissance à un fils, ce qui semble présager un retour en grâce, elle meurt en 1001 alors qu'elle est encore jeune. Le devenir de Sei Shônagon est inconnu, de même que la date de sa mort. Certains auteurs largement postérieurs à celle-ci la dépeignent sous les traits d’une vieille femme vivant dans la solitude et la misère, sorte de rétribution pour sa superbe à la cour ?, mais gardant néanmoins son sens de la répartie. D’autres versions la font épouser le gouverneur de Settsu, avec qui elle aurait eu une fille, ou encore devenir nonne.

Cependant il est possible de deviner d’après ses écrits qu’elle reste à la cour ou du moins proche de ce milieu jusqu’à au moins 1013. Il peut-être supposé qu’elle a trouvé une nouvelle dame à servir dans la famille de sa protectrice. Quoi qu’il en soit, ses Notes de chevet laissent sur la fin transparaître un certain regret et beaucoup de lassitude :

« Le soir tombe, et je ne puis plus tracer les caractères. D’ailleurs, mon pinceau est usé. Je voudrais pourtant, avant de terminer, ajouter ces quelques lignes : dans ces mémoires, écrits pendant des heures où retirée chez moi, loin du Palais je m’ennuyais et me croyais à l’abris des regards, j’ai rassemblé des notes sur les événements qui s’étaient déroulés devant mes yeux et sur les réflexions que j’avais faîtes en mon âme. »


Postérité


Les Notes de chevet demeurent un chef-d’œuvre de la littérature japonaise. Elles continuent d’être lues et copiées après la mort de leur autrice, un traité rédigé dans la première moitié du XIIe siècle par un empereur retiré les cite comme une référence pour qui veut écrire de la poésie. Elles inspirent également d’autres écrits majeurs tels que les Heures oisives du moine et poète Yoshida Kenkô qui se livre lui aussi à une collection de brefs essais écrits vers 1330. Enfin, avec l’imprimerie et la diffusion à grande échelle des livres à l’ère Edo (1603-1868), les Notes de chevet retrouvent un nouvel essor et suscitent études et commentaires.

L’ère Meiji (post 1868) retient le travail de Sei Shônagon comme une réussite poétique. Ironiquement, la dame se voit associée et mise en parallèle avec Murasaki Shikibu qui écrivit des mots si durs envers elle : le Dit du Genji et les Notes de chevet font l’objet des mêmes éloges et tous deux considérés comme des trésors de la littérature ancienne. Ce duo est désigné sous le nom de « Sei-Shi jijo » ou «Shi-Sei ryôjo » soit « les deux femmes Shi et Sei ».

Cependant, si Sei Shônagon est reconnue comme une femme cultivée et lettrée au même titre que sa contemporaine, elle est critiquée sur sa personnalité. Les deux femmes sont opposées par les auteurs de l’ère Meiji afin de pointer les comportements appropriés. Contrairement à Murasaki Shikibu qui est élevée en modèle de mère et d’épouse dévouée, une femme prudente et discrète, Sei Shônagon est celle qui ne connaît pas les limites de la bienséance. Elle est une femme trop libre. Beaucoup d’auteurs de l’ère Meiji la pensent par exemple célibataire sans enfants, ce qui est en réalité erroné.

Quoi qu’il en soit, Sei Shônagon est un personnage qui a marqué son époque et a suscité le débat plus que l’indifférence. Elle reste une femme qui a vécu comme elle le souhaitait et qui a également préservé et transmis sa voix, son univers, ses ressentis et impacté durablement le paysage artistique de son pays.

Le prochain article couvrira le destin d’une châtelaine déterminée à l’époque Sengoku.

Article associé :

-Izumi Shikibu


Sources


Murasaki Shikibu, « Journal », Murasaki Shikibu et al., Journaux des dames de cour du Japon ancien, Arles, Philippe Picquier, 2016.

NAKAMURA Ryôji, DE CECCATY René (dir.), Mille ans de littérature japonaise, une anthologie du VIIIe siècle au XIIIe  siècle, Arles, Philippe Picquier, 2005.

Sei Shônagon, Notes de chevet, Paris, Citadelle & Mazenod, 2014.


Bibliographie


BEAUJARD André, « Introduction », Sei Shônagon, Notes de chevet, Paris, Citadelle & Mazenod, 2014, p.7-15.

DONAWERTH Jane, Rethorical theory by women before 1900 : an anthology, Lanham Rowman & Littlefield, 2002.

FISCHER Felice, « Murasaki Shikibu, the court lady », MULHERN Chieko Irie (éd.), Heroic with grace legendary women of Japan, New York, East Gate, 1991, p. 77-128.

FUKUMOTO Hideko, PIGEAIRE Catherine, Femmes et samouraï, Paris, Des Femmes, 1986,

LESIGNE-AUDOLY Eveline, « Que vaut Sei Shōnagon ? Le Makura no sōshi et son auteur sous le jugement des historiens de la littérature à l’ère Meiji », Ebisu, n°50, 2013, p. 43-67.

LOWELL Amy, « Introduction », Murasaki Shikibu et al., Journaux des dames de cour du Japon ancien, Arles, Philippe Picquier, 2016, p.5-19.

SOUYRI Pierre-François, Nouvelle histoire du Japon, Paris, Perrin, coll. « Pour l’histoire », 2010.


3 commentaires:

  1. Un très bon article, que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire :)

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    1. Merci beaucoup pour ton commentaire positif, ça m'encourage pour la suite. J'espère que les autres articles te plairont autant :)

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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