Sei Shônagon, Katsushika Hokusai (1760-1849)
Possiblement
née en 965, la dame de cour Sei Shônagon est à l’origine des Notes de chevet, une œuvre majeure de la
littérature de son temps.
Une cour d’esthètes
L’époque
Heian, cette « ère de la paix et de la tranquillité », s’étend de 794
à 1185. La domination du pouvoir impérial sur l’archipel est plus ou moins bien
établie, les conflits se font rares malgré des guerres civiles. Les nobles de
la nouvelle capitale, Kyôto, vivent dans un microcosme voué à la recherche du
raffinement esthétique. La poésie devient notamment un moyen de se distinguer
socialement, de nouer des intrigues amoureuses et joue également un rôle dans
les cérémonies de fiançailles et de mariage.
C’est dans ce
contexte que certaines poétesses et femmes lettrées parviennent au sommet de
leur renommée dans une époque qui respecte leur mérite littéraire. Le chinois
est la langue de l’administration et
reste avant tout utilisée par les hommes. Les femmes, elles développent la
langue japonaise et contribuent à lui donner ses lettres de noblesse en
littérature par leurs journaux intimes, poèmes et romans.
Néanmoins, ces
nobles dames mènent une existence oisive, dissimulées à l’ombre des stores, ou kichô, contrairement aux femmes de la
classe guerrière dont le pouvoir s’accroît en province. L’idéal pour la femme
de cour est avant tout la délicatesse et la sensibilité. Leurs longs cheveux
tombent en cascade à leurs pieds et elles sont vêtues de robes superposées dont
l’agencement est extrêmement important. Leur visage est fardé de blanc et leurs
dents sont noircies.
Bien
qu’éduquées, elles se consacrent aux arts car le pouvoir politique leur
échappe. Si elles ont droit à leur part de l’héritage et possèdent leurs propres
demeures, leur existence est loin d’être dénuée de traquas. Cette société
polygame autorise un homme à avoir plusieurs épouses et à leur rendre visite
selon son bon vouloir. Certaines œuvres de l’époque, telles que le Journal d’une éphémère écrit par la mère
de Michitsuna ou le Dit du Genji de Murasaki Shikibu
évoquent les souffrances qui découlent de ce système et des attentes déçues des
femmes. De même, il leur faut trouver des subterfuges pour pallier les
contraintes de cette vie choyée mais monotone : fêtes du Nouvel An,
observation des lucioles en été, jeux avec les chats…
Femmes de cour écrivant un jour de neige (1886), Yôshû Chikanobu (1838-1912)
Une femme indépendante
La vie de Sei
Shônagon avant d’arriver à la cour est très peu connue. Le nom sous lequel elle
est désignée dans cet article est celui qui lui a été donné pendant cette
période. Shônagon signifie en effet « troisième sous-secrétaire
d’état » et n’a dans ce cas qu’une valeur symbolique car il fait peut-être
écho à un poste occupé par l’un des proches masculins (le père ?) de la
dame, comme c’est par exemple le cas pour la poétesse Izumi Shikibu dont le
mari avait été gouverneur de la province d’Izumi. « Sei » est la
lecture chinoise du premier caractère du nom de la famille l’ayant élevée :
Kiyowara. Son véritable prénom était peut-être Nagiko.
Née vers 965,
elle grandit dans une famille de poètes, descendant d’ailleurs du prince
impérial Toneri, auteur de la chronique du Nihonshoki.
Son père serait un homme de la noble famille des Fujiwara mais elle aurait
été adoptée par Kiyowara Motosuke. Sans doute suit-elle dans sa jeunesse son
père adoptif lequel est nommé gouverneur de plusieurs provinces. C’est possiblement
dans ce milieu familial qu’elle se forge une culture littéraire
impressionnante. Non contente de maîtriser la littérature japonaise classique,
Sei Shônagon s’intéresse également aux textes chinois traditionnellement
réservés aux hommes et fait là-aussi montre d’une maîtrise très étendue.
À 16 ans, elle
épouse un homme de l’illustre famille des Tachibana, mais cette vie ne convient
pas à la personne vive et ambitieuse qu’elle est. Une opportunité se présente
néanmoins : Fujiwara no Michitaka, le régent (kanpaku) de l’époque, appartenant à cette puissante famille ayant
mis le pouvoir impérial sous tutelle et père de la princesse Sadako, (également
appelée Teishi) l’épouse de l’empereur Ichijô, cherche une dame d’honneur
lettrée pour servir sa fille. Sei Shônagon accepte et quitte donc son mari et
son fils pour de prendre son poste à la cour vers 990.
Au service de l’impératrice
Sadako/Teishi
est alors encore adolescente. Il ressort des Notes de chevet que Sei Shônagon vouait à sa maîtresse beaucoup de
respect et d’estime. Elle raconte d’ailleurs dans ses écrits que :
« Quand je commençais d’aller au palais de
l’Impératrice, tant de choses me remplissaient de confusion que je n’en savais
plus le nombre; et j’étais toujours près de pleurer. (…) Je me tenais derrière le paravent de trois
pieds, auprès de Sa Majesté, qui prenait des peintures et daignait me les
montrer. Mais malgré toute sa bienveillance, je n’osais pas même avancer la
main pour prendre ces feuilles de papier, mon embarras était extrême ».
Si cette
extrait dévoile une femme émotive et vulnérable et nuance le portrait qui a
jusque-là était fait de la dame, Sei Shônagon reste connue en tant que
personnalité affirmée, fière de ses connaissances et pourvue d’un sens de la
répartie certain. Ainsi, sa carrière à la cour devient-elle très vite couronnée
de succès : elle sait s’attirer les grâces des grands personnages et
excelle aux jeux d’esprits auxquels ceux-ci se livrent, ne se privant pas de
consigner dans ses Notes ses éclatantes
réussites :
« Ce jour-là, une neige épaisse couvrait le sol; contre l’habitude, on
avait baissé les fenêtres de treillis, et les dames, rassemblées autour de
l’Impératrice, attisaient le feu dans le brasier carré, tout en bavardant.
“Shōnagon, me demanda ma
maîtresse, comment est donc la neige sur le pic de Kōro ? ”
Je relevai la fenêtre et je
roulai le store bien haut. Sa Majesté sourit ; toutes les autres dames
connaissaient comme moi la poésie à laquelle j’avais pensé ; certaines
l’avaient même traduite en vers japonais. Pourtant, elles n’avaient pu s’en
souvenir sur-le-champ.
“Vraiment, dirent les gens, Sei Shōnagon est la personne qu’il faut pour servir
une Impératrice comme la notre ! ” »
L’échange peut
paraître complètent obscur au profane mais Sei Shônagon vient tout simplement
de décoder une allusion à une des œuvres du poète chinois Po Kyu-yi qui
contient le vers suivant : « La
neige sur le pic de Hiang-lou (Kôro en Japonais), je la vois en relevant le
store de bambou ». Sei Shônagon
est d’ailleurs elle-même poétesse, son talent a été couronné par la sélection
d’un de ses waka (poèmes courts) dans
l’anthologie des Cent poètes et un poème
composée au XIIIe siècle et devenue un classique de la littérature
japonaise, elle sert par exemple de base pour le jeu de cartes du karuta.
Dans les profondeurs
de la nuit l'imitation du chant du coq
ne me trompera pas.
Le rendez-vous de la nuit
et des convenances vous retiendra à la douane d'Osaka
Ce poème fait allusion à l’histoire d’un empereur
chinois qui s’est échappé de prison grâce à un complice imitant le chant du coq
pour faire croire que le matin était venu et signaler au gardien qu’il fallait
ouvrir la barrière d’une douane. Il s’agit d’un échange entre elle et un amant
qui s’apprête à partir après avoir entendu le chant du coq. Sei Shônagon
demande alors « n’est-ce pas un
chant imité ? » et son amant de lui répondre : « Non c’est le chant d’Ôsaka »,
puisqu’Ôsaka contient le mot « rencontre ». Elle lui répond alors par
ce poème.
Sei Shônagon
(1885), Yôshû Chikanobu (1838-1912)
À l’aise avec
les codes et les règles de la cour, elle échange des poèmes galants avec les
hommes qui la courtisent et connaît quelques amants. Cependant, une forte
personnalité comme la sienne ne suscite pas que l’admiration, son côté direct,
son manque de modestie dans l’étalage qu’elle fait de ses connaissances,
notamment en littérature chinoise, lui attirent un certain nombre de calomnies.
Sa contemporaine Murasaki Shikibu, pourtant elle aussi victime de semblables
ragots, écrit dans son journal intime à
son sujet :
« La dame Sei Shonagon est une personne très
orgueilleuse. Elle a une haute opinion de sa valeur et répand partout ses
écrits chinois. Pourtant, si nous l’étudiions de près, nous trouverions qu’elle
est encore imparfaite. Elle s’efforce d’être exceptionnelle, mais,
naturellement les personnes de ce genre vous offensent et finissent par
s’attirer des déboires. Celle qui est trop richement douée, qui s’abandonne
trop à l’émotion, alors même qu’elle devrait faire preuve de réserve, perdra,
malgré elle, le contrôle d’elle-même. Comment une personne aussi vaniteuse et
aussi insouciante pourra-t-elle finir ses jours dans le bonheur ? ».
Ce commentaire
acide est néanmoins à contextualiser. Murasaki Shikibu est au service de
Shôshi, l’impératrice ayant succédé à Teishi. Sa présence dans la suite de
l’impératrice sert d’ailleurs le même but que celle de Sei Shônagon : la
magnifier par la présence d’une dame cultivée. Murasaki Shikibu écrit pour célébrer
sa maîtresse, elle cherche peut-être ainsi à déprécier la suite de la femme
ayant précédé cette dernière. Qui plus est Murasaki Shikibu avait peut-être conscience qu’elle
allait être sans cesse ramenée et comparée à Sei Shônagon alors qu’elle
écrivait son roman le Dit du Genji.
Il est également possible d’ajouter que Sei Shônagon se moque dans les Notes de chevet de la façon dont le
mari de Murasaki Shikibu s’était vêtu pour un pèlerinage. Quoi qu’il en soit,
il reste que c’est grâce à cette œuvre que Sei Shônagon passe à la postérité.
Les Notes de chevet
Celles-ci sont
probablement commencées peu après l’arrivée de Sei Shônagon à la cour et ont
été continuées peu après 1001, année de la mort de l’impératrice Teishi. Pour
ce qui est de la genèse de son œuvre, la dame raconte que :
« Un jour, le Ministre du centre ayant
rapporté à l’Impératrice toute une liasse de papier, Sa Majesté demanda : “Que faudrait-il écrire
là-dessus ? On a déjà copié, par ordre de l’Empereur, le livre des
« Mémoires historiques »
” . -Moi dis-je alors, je ferais de ces feuilles un carnet de
chevet. -Eh bien prenez-les !
” répondit ma maîtresse. Elle me donna tout ce qu’elle avait reçu,
et je me mis en devoir d’employer complètement cette inépuisable quantité de
papier en y notant les faits étranges, les choses du passé, les autres, quelles
qu’elles fussent ».
Le titre
japonais de l’œuvre est Makura no shôshi,
dans cet extrait Sei Shônagon répond en vérité qu’elle fera de la liasse de papier un makura, soit un oreiller ou plus précisément
une pièce de bois permettant de soutenir la tête des femmes pour les empêcher
de gâcher leur coiffure. Il s’agit d’une œuvre inclassable qui se rapproche du journal
car Sei Shônagon y raconte des épisodes de la vie à la cour, elle y dépeint
également ses contemporains, le monde qui l’entoure, dresse des listes de
monuments et de lieux, évoque son ressenti, ce qui l’émeut ou la hérisse…
Tantôt acerbe, elle apparaît en effet comme une personne à la répartie
aiguisée, elle se montre aussi sensible, réceptive à la beauté du monde et capable
de s’émouvoir d’un rien. La lecture de ces écrits offre un voyage dans le
temps, préserve la voix d’une femme ayant vécu à une époque ancienne qui nous
parvient et nous permet de la découvrir dans son individualité humaine et
complexe :
« Au
printemps, c’est l’aurore que je préfère. La cime des monts devient peu à peu
distincte et s’éclaire faiblement. Des nuages violacés s’allongent en minces
traînées. En été, c’est la nuit. J’admire, naturellement, le clair de lune;
mais j’aime aussi l’obscurité où volent en se croisant les lucioles. Même s’il
pleut, la nuit d’été me charme. En automne, c’est le soir. Le soleil couchant darde
ses brillants rayons et s’approche de la crête des montagnes. Alors les
corbeaux s’en vont dormir, et en les voyant passer, par trois, par quatre, par
deux, on se sent délicieusement triste. Et quand les longues files d’oies
sauvages paraissent toutes petites ! C’est encore plus joli. Puis, après
que le soleil a disparu, le bruit du vent et la musique des insectes ont une
mélancolie qui me ravit. En hiver, j’aime le matin, de très bonne heure. Il
n’est pas besoin de dire le charme de la neige; mais je goûte également
l’extrême pureté de la gelée blanche ou, tout simplement, un très grand froid;
bien vite, on allume le feu, on apporte le charbon de bois incandescent; voilà
qui convient à la saison. Cependant, à l’approche de midi, le froid se relâche,
il est déplaisant que le feu des brasiers carrés ou ronds se couvre de cendres
blanches ».
Si le titre suppose un usage privé, il s’agit néanmoins
d’une œuvre semi-publique. En effet elle témoigne dans ses écrits que son entourage
connaît l’existence des Notes et lui
demande d’y transcrire tel ou tel élément. De même, Sei Shônagon use des mots
avec précaution et choisit ce qu’elle narre, elle n’y mentionne par exemple pas
le décès de son impératrice et ne révèle que certains éléments de sa vie
privée. Elle raconte d’ailleurs que le gouverneur d’Ise lui avait volé ses
écrits afin de les lire, avant de les lui restituer, et en conclut
d’ailleurs : « C’est, je
pense, à la suite de cet accident que débuta la carrière de mon livre ». Cependant, elle semble à l’origine
avoir voulu garder ses Notes pour
elle et regretter leur renommée.
Le déclin
La mort de Michitaka, le père de Teishi, porte un
coup à la situation de celle-ci et de sa suivante. Commence alors un conflit
entre les différentes factions des Fujiwara pour le contrôle du pouvoir. Teishi
est devenue nonne après la mort de son père, cependant elle donne naissance à
une fille et revient donc à la cour. Qu’importent les aléas de la fortune de sa
maîtresse, Sei Shônagon ne quitte pas son côté.
Pourtant, l’ambitieux Fujiwara no Michinaga qui
ambitionne de devenir régent, réussit à faire accéder sa fille Sôshi (au
service de laquelle entre plus tard Murasaki Shikibu) à la dignité d’épouse
impériale en 999 : la cour possède désormais une seconde impératrice. Si
Teishi donne pourtant entre temps naissance à un fils, ce qui semble présager
un retour en grâce, elle meurt en 1001 alors qu'elle est encore jeune. Le devenir de Sei
Shônagon est inconnu, de même que la date de sa mort. Certains auteurs
largement postérieurs à celle-ci la dépeignent sous les traits d’une vieille
femme vivant dans la solitude et la misère, sorte de rétribution pour sa
superbe à la cour ?, mais gardant néanmoins son sens de la répartie.
D’autres versions la font épouser le gouverneur de Settsu, avec qui elle aurait
eu une fille, ou encore devenir nonne.
Cependant il est possible de deviner d’après ses
écrits qu’elle reste à la cour ou du moins proche de ce milieu jusqu’à au moins
1013. Il peut-être supposé qu’elle a trouvé une nouvelle dame à servir dans la
famille de sa protectrice. Quoi qu’il en soit, ses Notes de chevet laissent sur la fin transparaître un certain regret
et beaucoup de lassitude :
« Le soir
tombe, et je ne puis plus tracer les caractères. D’ailleurs, mon pinceau est
usé. Je voudrais pourtant, avant de terminer, ajouter ces quelques
lignes : dans ces mémoires, écrits pendant des heures où retirée chez moi,
loin du Palais je m’ennuyais et me croyais à l’abris des regards, j’ai
rassemblé des notes sur les événements qui s’étaient déroulés devant mes yeux
et sur les réflexions que j’avais faîtes en mon âme. »
Postérité
Les Notes de
chevet demeurent un chef-d’œuvre de la littérature japonaise. Elles
continuent d’être lues et copiées après la mort de leur autrice, un traité rédigé
dans la première moitié du XIIe siècle par un empereur retiré les
cite comme une référence pour qui veut écrire de la poésie. Elles inspirent
également d’autres écrits majeurs tels que les Heures oisives du moine et poète Yoshida Kenkô qui se livre lui
aussi à une collection de brefs essais écrits vers 1330. Enfin, avec
l’imprimerie et la diffusion à grande échelle des livres à l’ère Edo
(1603-1868), les Notes de chevet
retrouvent un nouvel essor et suscitent études et commentaires.
L’ère Meiji (post 1868) retient le travail de Sei
Shônagon comme une réussite poétique. Ironiquement, la dame se voit associée et
mise en parallèle avec Murasaki Shikibu qui écrivit des mots si durs envers
elle : le Dit du Genji et les Notes de chevet font l’objet des mêmes
éloges et tous deux considérés comme des trésors de la littérature ancienne. Ce
duo est désigné sous le nom de « Sei-Shi
jijo » ou «Shi-Sei ryôjo »
soit « les deux femmes Shi et Sei ».
Cependant, si Sei Shônagon est reconnue comme une
femme cultivée et lettrée au même titre que sa contemporaine, elle est
critiquée sur sa personnalité. Les deux femmes sont opposées par les auteurs de
l’ère Meiji afin de pointer les comportements appropriés. Contrairement à
Murasaki Shikibu qui est élevée en modèle de mère et d’épouse dévouée, une
femme prudente et discrète, Sei Shônagon est celle qui ne connaît pas les
limites de la bienséance. Elle est une femme trop libre. Beaucoup d’auteurs de
l’ère Meiji la pensent par exemple célibataire sans enfants, ce qui est en
réalité erroné.
Quoi qu’il en
soit, Sei Shônagon est un personnage qui a marqué son époque et a suscité le
débat plus que l’indifférence. Elle reste une femme qui a vécu comme elle le
souhaitait et qui a également préservé et transmis sa voix, son univers, ses
ressentis et impacté durablement le paysage artistique de son pays.
Le prochain
article couvrira le destin d’une châtelaine déterminée à l’époque Sengoku.
Article associé :
-Izumi Shikibu
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-Izumi Shikibu
Sources
Murasaki
Shikibu, « Journal »,
Murasaki Shikibu et al., Journaux des dames de cour du Japon ancien, Arles,
Philippe Picquier, 2016.
NAKAMURA Ryôji, DE CECCATY René (dir.), Mille ans de littérature japonaise, une anthologie du VIIIe siècle au XIIIe siècle, Arles, Philippe Picquier, 2005.
NAKAMURA Ryôji, DE CECCATY René (dir.), Mille ans de littérature japonaise, une anthologie du VIIIe siècle au XIIIe siècle, Arles, Philippe Picquier, 2005.
Sei Shônagon, Notes de chevet, Paris, Citadelle &
Mazenod, 2014.
Bibliographie
BEAUJARD
André, « Introduction », Sei Shônagon, Notes de chevet, Paris, Citadelle & Mazenod, 2014, p.7-15.
DONAWERTH
Jane, Rethorical theory by women before
1900 : an anthology, Lanham Rowman
& Littlefield, 2002.
FISCHER
Felice, « Murasaki Shikibu, the court lady », MULHERN Chieko Irie
(éd.), Heroic with grace legendary
women of Japan, New York, East Gate, 1991, p. 77-128.
FUKUMOTO Hideko, PIGEAIRE Catherine, Femmes et samouraï, Paris, Des Femmes,
1986,
LESIGNE-AUDOLY
Eveline, « Que vaut Sei Shōnagon ? Le Makura
no sōshi et son auteur sous le jugement des historiens de la
littérature à l’ère Meiji », Ebisu, n°50, 2013, p. 43-67.
LOWELL Amy,
« Introduction », Murasaki Shikibu et al., Journaux des dames de
cour du Japon ancien, Arles, Philippe Picquier, 2016, p.5-19.
SOUYRI
Pierre-François, Nouvelle histoire du
Japon, Paris, Perrin, coll. « Pour l’histoire », 2010.
Un très bon article, que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire :)
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ton commentaire positif, ça m'encourage pour la suite. J'espère que les autres articles te plairont autant :)
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
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